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Syndrome de Cushing chez le chien : symptômes, causes, traitements et prévention

Le syndrome de Cushing chez le chien : symptômes, causes, traitements et prévention

Plus fréquemment diagnostiqué chez certaines races canines particulièrement prédisposées, le syndrome de Cushing est une maladie endocrinienne. Il nécessite une consultation vétérinaire afin que le professionnel recherche s’il s’agit de sa forme maligne ou bénigne et prescrive au chien le traitement le mieux adapté. Symptômes, causes, prise en charge : qu’en est-il vraiment et existe-t-il des moyens préventifs pour protéger un chien de la maladie de Cushing ? Faisons le point.

Syndrome de Cushing : les causes

Appelée aussi maladie de Cushing, l’hyperadrénocorticisme est dû au dysfonctionnement d’une glande endocrine et dans plus de 8 cas sur 10, c’est l’hypophyse qui est incriminée. Cette glande pituitaire située dans la selle turcique, véritable chef d’orchestre de l’organisme, ne fonctionne alors plus correctement. Dans les autres cas, le syndrome de Cushing est dû à une tumeur maligne ou bénigne affectant l’une des deux glandes surrénales situées au-dessus des reins. Elles synthétisent puis évacuent dans le sang des hormones telles que le cortisol et l’adrénaline.

Le syndrome de Cushing est plus fréquemment diagnostiqué chez certaines petites races de chien puisque dans les deux tiers des cas, les canidés touchés pèsent une vingtaine de kilos tout au plus à l’âge adulte comme le terrier, le teckel ou encore le yorkshire. Mais certains chiens de taille moyenne sont assez sensibles eux aussi à la maladie de Cushing.

Maladie de Cushing chez le chien : symptômes

Certaines manifestations doivent alerter le maître de l’animal qui présente un syndrome de Cushing. Il s’agit par exemple :

  • De polyurie, cela signifie que le chien boit beaucoup,
  • De polydipsie, c’est-à-dire une augmentation de l’émission des urines,
  • De polyphagie, terme employé pour désigner l’augmentation de la quantité d’aliments pris quotidiennement par le chien,
  • D’une distension de l’abdomen,
  • De la fonte musculaire,
  • D’un manque de tonus qui se manifeste par une grande fatigabilité,
  • D’une hyperpigmentation pouvant faire suite à une calcification de la peau,
  • De la chute importante du poil.

Comme certains de ces symptômes sont souvent constatés chez les chiens âgés et que ce syndrome touche principalement les chiens de plus de 10 ans, le maître peut penser qu’il s’agit simplement de signes de vieillissement. Or, lorsque l’animal souffre de la maladie de Cushing et présente plusieurs de ces signaux d’alerte, une consultation chez le vétérinaire s’impose dans les meilleurs délais. L’animal doit être pris en charge car il est fortement exposé au risque de diabète, d’embolie pulmonaire, d’inflammation du pancréas ou autres pathologies graves.

Peut-on guérir un chien atteint du syndrome de Cushing ?

Après un examen clinique, le vétérinaire prescrit un bilan sanguin afin de vérifier :

  • La corticotrophine ou ACTH, hormone produite par l’hypophyse et qui déclenche la production de cortisol,
  • Le taux de cortisol plasmatique, une hormone stéroïde produite par les glandes corticosurrénales,
  • La glycémie, c’est-à-dire le taux de glucose dans le sang,
  • Le taux de cholestérol car il est généralement au-dessus de la norme en cas de maladie de Cushing.

Les résultats d’analyse sont étudiés à la loupe avant que le vétérinaire puisse poser son diagnostic. Si le syndrome de Cushing est confirmé, un protocole de soins est mis en place.

Le traitement de la maladie de Cushing chez le chien est généralement médicamenteux et il est prescrit à vie. L’animal doit prendre du trilostane. Cette molécule est un inhibiteur du processus de synthèse des hormones stéroïdiennes ou stéroïdogenèse. Le dosage est prescrit au cas par cas. Le chien doit subir par la suite des bilans sanguins réguliers permettant si besoin au vétérinaire de modifier la posologie du traitement.

Une ablation de la glande surrénale qui contient une tumeur surrénalienne peut être décidée. De la même façon, dans le cas d’une maladie de Cushing due à un adénome hypophysaire, la solution choisie peut être chirurgicale. On procède alors à l’ablation de l’hypophyse : c’est ce que l’on appelle l’hypophysectomie. Par la suite, le chien doit suivre plusieurs séances de radiothérapie.

Il peut hélas arriver que le traitement chirurgical ne puisse être envisagé. Dans ce cas toutes les solutions sont trouvées pour que le chien finisse sa vie le plus confortablement possible. Il faut en tout cas savoir que seul un diagnostic précoce de la maladie permet une prise en charge suffisamment tôt pour espérer la totale guérison du chien.

La prévention de ce syndrome étant impossible, il est très important de faire régulièrement surveiller son chien par un vétérinaire, et plus encore dès qu’il ressent les premiers symptômes pouvant faire suspecter le syndrome de Cushing. Un suivi régulier dès son plus jeune âge s’impose aussi si l’animal appartient à l’une des races les plus prédisposées à cette maladie.

Par La Rédaction - Publié le 20/11/2022

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